Depuis une quarantaine d’années, le patrimoine économique français est vendu aux capitaux étrangers. La France a de moins en moins de capacité de production.
Médicaments, vêtements, équipements numériques, transformation de matières premières… Autant d’activités essentielles à notre indépendance qui sont produites hors de notre territoire.
Ajouté à cela, la vente récente de certains des fleurons stratégiques de l’industrie nationale fait craindre le déclin de notre puissance productive.
- Uberisation de l’économie
- Précarisation des indépendants
- Déconnexion entre l’économie financiarisée et l’économie réelle
- Distinction arbitraire entre professions essentielles et non essentielles
- Réponse à la crise par un endettement sans précédent des entreprises et de l’Etat.
- Manque de compétitivité de l’économie française
- Une balance commerciale difficile à maîtriser à notre profit
La privatisation de secteurs clés et la désindustrialisation, par l'exemple :
- 5 000 emplois détruits par le bradage de la branche énergie Alstom au groupe américain General Electric, initié par le Président Macron alors ministre de l’économie.
- 1800 emplois détruits par la vente d’Alcatel-Lucent au groupe finlandais Nokia, sans compter l’enjeu en terme de souveraineté des réseaux télécoms
- Projet de vente du groupe ADP
- Vente bradée de la Française des Jeux
- Projet Hercule, de privatisation d’EDF, de concert avec la commission européenne
- OPA hostile de Veolia sur Suez, dont l’issue sur le moyen terme est incertaine, qui concerne pourtant le traitement d’eau et des déchets
L’ambition d’EPL est de relocaliser la production des biens de « consommation courante » de première nécessité en France afin de recréer de l’emploi et de la souveraineté économique.
Une économie forte dont l’objectif sera une redistribution équilibrée et plus juste des richesses.
Le but n’est pas de revenir à du localisme excessif ou du protectionnisme. L’exportation restera un levier pour la France pour asseoir sa richesse. Une réforme de l’Agence des Participations de l’État sera cependant mise sur la table afin de reconstituer notre tissu industriel.
Les TPE et le PME, l’artisanat, la restauration et autres commerces de proximité seront revalorisés par une simplification des règles et des taxes. EPL croit en une profonde réforme des institutions démocratiques françaises dans laquelle les corporations seront réhabilitées et retrouveront leur pouvoir décisionnel.
- Gestion des règles de travail par les corporations professionnelles
- Relance des productions locales, des produits de première nécessité pour l’emploi et la création de circuits courts
- Lutte contre les produits à obsolescence programmée, non réparables ou non recyclables, pour recréer un tissu d’artisanat local
- Taxation des produits importés au prorata de la distance du lieu de production
- Refus du dumping social à l’intérieur de l’Union européenne
- Définition des orientations de la production industrielle par les Conseils économiques et sociaux régionaux
- Soutien de l’économie intermédiaire par moins de taxations des TPE/PME
- Redonner une vraie capacité d’action à l’Agence des Participations de l’Etat
Avec les collectifs d’indépendants, de gestionnaires d’entreprises et d’organisations salariales, EPL souhaite relancer une politique économique prenant en compte les besoins des travailleurs et la compétitivité des produits français.